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CIELO Y TIERRA - ¿QUIÉN DIJO QUE TODO ESTÁ PERDIDO?

Economía

ATAQUE AL EURO Y DESMANTELAMIENTO DE LA UE

Attaque contre l’euro et démantèlement de l’Union Européenne
par Jean-Claude Paye

Loin d’être l’action de la « main invisible du marché », la crise de l’euro est le fruit d’une stratégie mûrement préparée par Christina Rohmer et le Comité des conseillers économiques de la Maison-Blanche. Il s’agit de sauver l’économie étatsunienne en contraignant les capitaux européens à se réfugier outre-atlantique, et en plaçant à terme l’économie des Etats de la zone euro sous contrôle US via le FMI et l’Union européenne. Jean-Claude Paye analyse les premières étapes du processus en cours.




6 juillet 2010JPEG -  25.5 koDominique Strauss-Kahn (directeur du FMI), Timothy Geithner (secrétaire US au Trésor), Christine Lagarde (Ministre français de l’Economie) et Elena Salgado (présidente espagnole du Conseil des ministre des Finances européens), discutent du plan de réforme du système financier international (réunion jointe du FMI et de la Banque mondiale, Washington, le 25 avril 2010).© IMF Staff Photographer/Michael Spilotro

La crise de l’euro résulte d’un choix politique, celui des autorités de l’Union européenne de mettre en gage la monnaie commune, au lieu de restructurer la dette souveraine grecque. Une telle restructuration aurait sauvegardé l’euro, mais aurait mis à contribution les banques, ces dernières perdant une partie de leurs créances dans l’opération. Les institutions financières françaises auraient environ 50 milliards de dette hellénique dans leurs bilans, tandis que 28 milliards seraient détenus par des banques allemandes [1]

Cependant, la sauvegarde de quelques dizaines de milliards d’euros des institutions financières ne justifie pas une telle prise de risque. L’enjeu fondamental, en mettant la pression sur la monnaie commune, est de faire payer la crise aux salariés et ainsi d’effectuer un gigantesque transfert de revenus des ménages vers les entreprises, principalement vers les institutions financières.

Une offensive sous direction étasunienne

La taille du transfert est telle qu’il peut être piloté par les seules institutions européennes, mais conduit par les marchés et leur bras armé, l’administration étasunienne. La crise de l’euro a été déclenchée par l’attaque concentrée des agences de notations étasuniennes Standard & Poor’s, Moody’s et Fitch contre la dette de la Grèce, de l’Espagne et du Portugal. L’abaissement des notes de ces trois pays par les agences américaines, surtout celle de la Grèce, reléguée dans la catégorie des investissements spéculatifs, est la conséquence d’une action concentrée. L’abaissement des notes fait suite à une série de décisions répétées et très rapprochées. Ces attaques ont été appuyées par l’appareil d’Etat US, notamment les déclarations alarmistes du conseiller économique du président Obama, ancien président de la Réserve fédérale étasunienne, Paul Volker qui a parlé d’une future désintégration de la zone euro. L’attaque contre l’euro apparaît comme un prétexte d’autant plus que « depuis 2004, on savait que les autorités grecques trichaient » [2] et cela sans aucune réaction des agences de notation.

Cette offensive contre l’euro est d’abord une action destinée à ramener aux Etats-Unis les capitaux étrangers nécessaires à la couverture du déficit croissant de la balance financière des USA. C’est un signal d’avertissement à des pays comme la Chine qui avait commencé à rééquilibrer leurs réserves de devises en achetant de l’euro au détriment du dollar. Pour les Etats-Unis, il y a en effet urgence en la matière. Jusqu’en 2009, le financement de leurs déficits et la défense du dollar étaient assurés par un solde positif des flux financiers. Mais, durant cette même année, si le mouvement des capitaux reste positif, il ne parvient plus à compenser les déficits. Le solde devient négatif d’un montant de 398 milliards de dollars [3]. A un niveau purement économique, l’offensive contre l’euro est de la même veine que la lutte contre la fraude fiscale, initiée par le président Obama en 2009 [4]. Il s’agit de ramener les capitaux dans le giron des USA.

Une opération de démantèlement de l’UE

Cette action tactique se double d’une opération stratégique, celle d’un mouvement de démantèlement de l’Union européenne au profit d’une union économique couvrant les deux continents. Le projet de création d’un grand marché transatlantique [5] en est la manifestation la plus visible. C’est en fonction de ce deuxième objectif que l’on peut comprendre l’attitude de l’Allemagne qui, aussi bien au niveau de la lutte contre la fraude fiscale que celui de l’attaque contre l’euro, a fourni un appui à l’offensive étasunienne. Cette double attitude est cohérente avec l’engagement privilégié de cet Etat européen dans la mise en place d’une union économique transatlantique.

L’Union européenne a été construite autour de l’Allemagne et structurée selon ses intérêts. Pays économiquement le plus performant au moment de l’installation du marché commun, il a pu faire jouer pleinement ses avantages économiques comparatifs, sans contrainte politique, sans gouvernement économique, ni transferts importants vers les zones défavorisées. Jusque cette année, la zone euro absorbe les trois quarts des exportations allemandes [6]. L’Allemagne, par les déclarations de ses responsables politiques et de ses banquiers, ainsi que par l’exhibition répétée de ses hésitations, a contribué à l’offensive contre l’euro. Pour elle, les bénéfices de cette action sont immédiats. La baisse de la monnaie commune permet d’augmenter ses exportations hors zone euro. De plus, ce pays peut financer ses propres déficits à meilleur compte. La crise et la fuite vers la qualité qu’elle engendre permet aux obligations allemandes de se placer avec un taux d’intérêt réduit.

Si, à terme, l’Allemagne donne l’impression qu’elle scie la branche sur laquelle elle est assise, c’est qu’elle a décidé de changer de branche et veut s’intégrer dans un ensemble plus large : le grand marché transatlantique. La « construction européenne » est à la croisée des chemins. Jusqu’à présent, elle a permis un développement permanent de l’Allemagne. Ce processus ne peut plus continuer selon les mêmes modalités. L’UE ne peut sortir de la crise sans mettre en place un gouvernement économique gérant une politique économique commune, une harmonisation du développement et, pour cela, assurer des transferts financiers conséquents vers les pays et régions défavorisées. Cette gestion politique est en complète opposition avec le simple Pacte de stabilité promu par l’Allemagne. La politique budgétaire de diminution accélérée des déficits, réimposée au nom de ce pacte, va se faire au détriment du pouvoir d’achat des populations et ne peut se réaliser sans une récession économique. La zone euro ne peut plus être le débouché privilégié des exportations allemandes. L’Allemagne a fait son choix : celui du grand marché transatlantique et du marché mondial.

Une mise sous la tutelle du FMI

Au lieu de restructurer la dette des pays défaillants, l’Europe a mis sur pied deux fonds d’intervention. L’Eurogroupe, formé par les ministres des finances de la zone euro, a développé un mécanisme inédit de 750 milliards d’euros de prêts et de garanties, afin de venir en aide aux pays de la zone euro qui auraient des difficultés à emprunter sur les marchés financiers. Le dispositif prévoit 60 milliards de prêts européens gagés sur le budget de l’Union européenne, 440 milliards d’euros de garanties apportées par les pays membres de la zone euro, ainsi que 250 milliards d’euros de prêt du FMI, soit un total de 750 milliards [7]. Ce dispositif de secours est prévu pour une durée de trois années.

Alors qu’il n’y avait aucune impossibilité financière à assumer l’entièreté du fonds, l’Eurogroupe choisit de se lier les mains avec le FMI, dans lequel les USA ont la majorité des droits de vote. Ce dispositif de servitude volontaire reproduit, en l’amplifiant, le schéma déjà construit pour venir en aide à la Grèce. Ce dernier programme est d’un montant de 110 milliards d’euros, dont 30 en provenance du FMI.

Que signifie la volonté du Conseil européen d’arrimer au FMI la procédure mise en place pour venir en aide aux pays de la zone euro ? Si on regarde les recettes appliquées par cette institution internationale aux pays auxquels il a accordé des prêts, le mode opératoire est immuable : imposer une baisse du salaire direct et indirect, la privatisation des services publics et la suppression des politiques sociales. La politique du FMI a toujours conduit à un appauvrissement important des populations [8].

En cas de dépression ou même de stagnation économique, la « politique de consolidation des dépenses publique » est vouée à l’échec. Les 750 milliards prévus d’aide serviront à rembourser les banques au détriment du pouvoir d’achat du contribuable et ce versement aux institutions financières augmentera d’autant la récession. Ainsi, mise sous tutelle du FMI et création de fonds d’aide aux banques sont deux aspects complémentaires d’une même politique. Il s’agit de procéder à une importante redistribution des revenus en faveur des entreprises financières.

Quel avenir pour l’Union européenne ?

Une telle opération contre les revenus des populations nécessite de neutraliser tout processus de décision au niveau des Etats nationaux, une structure dans laquelle les citoyens gardent quelques moyens de défense et cela au profit des mécanismes de marché, placés complètement hors de portée de toute pression politique. La question est de savoir quel rôle vont jouer les institutions européennes dans ce processus de mise sous dépendance des marchés financiers ?

Une première réponse se trouve dans l’accord selon lequel les budgets des Etats de la zone euro seront mis sous tutelle d’un organisme composé de la Commission, de la Banque centrale européenne et le l’Eurogroupe.

Les pays qui n’arriveront pas à ramener leur dette a moins de 60 % du PIB seront amendés par Bruxelles. Ce texte envisage la possibilité de sanctions même lorsque la limite actuelle de 3 % du PIB, fixée par le Pacte de stabilité, n’est pas encore dépassée. L’idée serait de pouvoir déclencher des procédures, pour déficit excessif, pour les pays dont la dette ne recule pas suffisamment [9]. Ensuite, une modification des traités n’est pas exclue, afin de permettre la suspension des droits de vote lors des réunions ministérielles.

Le modèle allemand, faire inscrire, dans la Constitution, le principe de l’équilibre budgétaire, soutenu également par la France, est appelé à se généraliser. Cela supprimerait toute possibilité, déjà actuellement très faible, d’initiative budgétaire. Les Etats membres seraient, vis-à-vis de l’Union européenne, comme les Etats fédérés étasuniens vis à vis de leur Etat fédéral. Cependant, il ne faut pas se tromper, il ne s’agit pas là d’un renforcement de la construction européenne, mais, au contraire, de la dissolution de toute possibilité d’initiative politique afin de conforter la toute puissance des marchés.

La construction européenne a été imposée par les Etats-Unis qui, après la guerre, en ont fait une condition d’octroi des aides du Plan Marshall [10]. Elle a été réalisée autour de l’Allemagne, dont les intérêts immédiats étaient complémentaires de ceux des USA. L’attaque contre l’euro et l’opération de démantèlement de l’Union européenne résultent aussi d’une offensive lancée par les USA et est également relayée par la première économie de l’ancien continent, ainsi que par les institutions de l’UE. La Commission et le Conseil confirment ainsi leur participation à la décomposition de l’Union et à son intégration dans une nouvelle structure politique et économique transatlantique sous direction US, un rôle déjà joué à travers les négociations des accords sur le transfert des données personnelles des citoyens européens vers les USA [11] et les tractations ayant pour objet la création d’un grand marché regroupant les deux continents. La mise sous la tutelle du FMI de la gouvernance économique européenne représente une étape supplémentaire dans la dissolution de toute capacité d’initiative des pays membres de l’UE et une phase de transition pour leur intégration dans un ensemble transatlantique. L’euro sera maintenu comme une simple coquille vide. La suppression de la monnaie commune ne peut convenir, ni à l’Allemagne, dont le retour à un mark valorisé comme monnaie refuge serait suicidaire pour son économie [12], ni aux Etats-Unis qui n’ont aucun intérêt à étendre la souveraineté de leur monnaie et l’usage des privilèges qui y sont attachés.

Publicado en VOLTAIRENET

Casi un siglo de caída económica

En el primer centenario, los argentinos parecían confiados en su destino de progreso. Cuando se está llegando al segundo, la impresión, como resultado de las experiencias de un siglo de desacuerdos, conflictos políticos y declinación económica, es más pesimista.

Mientras que entre 1870 y 1914 la Argentina creció 3% per cápita -mucho más que la generalidad de países del mundo, que en promedio llegó a 1,3%-, entre la Segunda Guerra Mundial y el año 2000 creció 1,3%, bastante menos que el resto del mundo, que tuvo un alza de 2,1 por ciento.

Las causas son varias y complejas, pero todo comenzó en 1914, con la Primera Guerra. La Grand Guerre produjo transformaciones políticas y económicas notables. No se trató sólo de las enormes pérdidas humanas y materiales. Todo cambió: cayeron tres imperios y en su lugar se implantó en uno de ellos un régimen bolchevique; concluyó la Belle Epoque .

La nueva concepción de la guerra, que requería la subordinación de todos los recursos, extendió el ámbito de acción del Estado. Se establecieron controles de cambio y de precios, y la administración experimentó el ejercicio de un amplio control de la sociedad. Las emergencias producen

temores en los ciudadanos, que resignan derechos en favor de quien detenta el poder. Una muy divergente fluctuación de precios resultó de las distintas maneras en que los beligerantes financiaron sus gastos. La flotación de los cambios tuvo un efecto negativo sobre el comercio internacional y los movimientos de capitales.

La Argentina, que se había adaptado al mundo del libre comercio, se encontró con uno nuevo de enormes desequilibrios. No sólo el shock fue terrible: más perdurable fue el desengaño. Quedaba atrás el mundo seguro en el que se había creído. Esa frustración, en algunos países de Europa, llevó a salidas totalitarias.

Durante la guerra, los salarios reales bajaron, mientras que en los años 20, cuando el peso se valorizó, subieron. El público advirtió que las fluctuaciones de ingresos no se debían ya a los movimientos de los mercados, sino a acciones del gobierno, como las que afectaron los tipos de cambio. Esto fue el comienzo del fin del relativo consenso que existió en la etapa de expansión, que se derrumbó con la crisis de 1930. La Primera Guerra afectó el crecimiento del país, que fue negativo hasta 1917. La recuperación de los años 20 fue muy fuerte, pero recién en 1928 se volvió a alcanzar el pico de 1913.

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"La deuda es la gran matriz de la corrupción"

Para el diplomático, es necesario revisarla y "rechazar la usura"

Miércoles 24 de marzo de 2010

Cecilia Scalisi - Para LA NACION

El embajador y doctor en Derecho Internacional Público y Diplomacia Miguel Angel Espeche Gil ha dedicado 27 años al estudio de la deuda externa argentina desde una perspectiva jurídica. Su tesis, que le valió la nominación para el Premio Nobel de la Paz en 2002 y en 2008, sostiene que la Argentina debería reclamar una opinión a la Corte Internacional de Justicia de La Haya sobre lo ilícito del aumento unilateral de las tasas de la deuda argentina.

Espeche Gil considera que ésa es "una práctica usuraria propiciada por algunos países contra la Argentina". Propone también que el Congreso investigue las negociaciones de la deuda como "matriz de la corrupción" en el país y que inicie un censo de acreedores para saber quiénes son los que reclaman, cómo consiguieron los títulos y cuánto pagaron por ellos.

"Nuestra deuda ha sido pagada casi tres veces, y el tema no se resuelve porque las negociaciones son una industria próspera y nuestros presidentes, desde 1983 hasta acá, se asustan cuando llegan al poder."

?¿Debe pagarse la deuda?

?Las deudas se pagan, por supuesto. La pregunta es cuántas veces. El sistema hace que cuanto más pagamos, más debamos. Es la trampa del anatocismo, figura jurídica por la cual los intereses se suman al capital en una bola de nieve financiera que no termina.Desde los años 70, hemos pagado casi tres veces la deuda original.

?¿Les conviene a los acreedores que la Argentina cancele definitivamente sus obligaciones?

?Quieren que paguemos los tramos que nos exigen a sabiendas de que no resolveremos el problema. Al usurero nunca le interesa desembarazarse de la obligación de su deudor, sino asegurarse rentabilidad perpetua. La deuda no es sólo una cuestión económico-financiera, sino, básicamente, política.

?¿Qué opina de los grupos de izquierda que ahora apoyan el pago?

?Por apoyar incondicionalmente al Gobierno cayeron en una incongruencia muy difícil de calificar. Pierden toda coherencia en su discurso ideológico.

?¿Usted apoyaría una posición como la que adoptó Rodríguez Saá cuando fue presidente?

?Lo que Rodríguez Saá dijo, y el Congreso aplaudió en su momento, fue: vamos a pagar cuando el Congreso diga qué es lo que hay que pagar. Hizo lo que dispone la Constitución, porque es el Congreso el que debe ocuparse de la deuda, y no el Poder Ejecutivo, al que ilegalmente se le ha delegado la facultad con la ley de presupuesto. Es una aberración.

?¿Cree que hay un sistema corrupto detrás de la deuda?

?Claro que lo hay. Una manera segura de seguir el hilo de la corrupción es verificar las comisiones pagadas por cada tramo de renegociación. Siempre se han enriquecido los mismos, porque las negociaciones son una industria muy próspera. La deuda externa es la matriz de la corrupción en la Argentina.

?¿Cómo llegó usted a interesarse por este tema?

?Cuando se produjo el alza de las tasas de interés, en los 80, me propuse analizar la deuda desde el derecho internacional. Ocurrió lo que ocurre con cualquier usurero que le hace firmar un pagaré a su deudor por una suma mayor que la que prestó. La usura está castigada en todas las legislaciones del mundo desde que hay memoria histórica en la humanidad.

?¿Cómo se aplicó esa práctica en este caso?

?Con el aumento unilateral e ilimitado de las tasas, lo que es una conducta usuraria. Si un Estado permite esa práctica usuraria, incurre en un ilícito. Ese es el argumento más fuerte que permitiría una reclamación de la Argentina en defensa de sus legítimos derechos, pues no es lo mismo una quita por insolvencia que negarse a pagar lo que no corresponde.

?¿Cómo propone el reclamo?

?Con un proyecto de resolución para que la representación argentina ante la ONU solicite que ésta pida a la Corte de Justicia de La Haya una opinión consultiva sobre los aspectos jurídicos de la deuda externa. La opinión de este tribunal es obligatoria para los órganos de la ONU. El FMI ya no podría someternos a ajustes salvajes ni exigir al Congreso argentino la humillación de votar leyes, como en el caso de la derogación de la ley del delito de subversión económica.

?¿Qué suerte cree que ha corrido su doctrina?

?La Convención Nacional de la UCR la aprobó y los legisladores radicales la presentaron en el Congreso, donde fue aprobada como declaración por unanimidad, en 1996. La Cámara de Diputados exhortó al Ejecutivo, pero en plena época de Cavallo, la respuesta fue "terminantemente no".

MIGUEL ESPECHE GIL
Embajador y catedrático

Edad : 78 años

Títulos : tiene cuatro doctorados en Derecho Internacional.

Profesor : es titular de la Cátedra Libre de Deuda Pública Externa, en la Universidad de Buenos Aires.

La crisis económica se debe a que cayó la tasa de natalidad

Sencillamente, no lo puedo creer, estoy absorta ......


Occidente dejó de crecer porque nacen menos chicos, dice el nuevo "banquero del Vaticano"

Miércoles 10 de marzo de 201 - La Nación -

Elisabetta Piqué
Corresponsal en Italia

ROMA.- Ettore Gotti Tedeschi, el nuevo "banquero de Dios", no tiene dudas: la causa profunda de la primera crisis global, la de 2008, es la caída de la natalidad en el mundo occidental.

Gotti Tedeschi es el presidente del poderoso IOR ( Istituto per le Opere di Religione ), el "Banco del Papa", famoso por sus escándalos en los años 80. Economista, de 65 años, padre de cinco hijos, con altos cargos en entidades de crédito italianas, máximo representante del banco español Santander en Italia y profesor de Etica de las Finanzas en la Universidad Católica de Milán, Gotti Tedeschi fue nombrado en septiembre al frente del IOR, se dice que para darles aire fresco y transparencia a las otrora oscuras finanzas del Vaticano.

Sustituyó en el puesto a Angelo Caloia, que había sido nombrado por Juan Pablo II para reemplazar al arzobispo estadounidense Paul Marcinkus después del escándalo que incluyó las muertes de Roberto Calvi, responsable de la bancarrota del Banco Ambrosiano y del banquero mafioso Michele Sindona, ambos miembros de la logia masónica P2.

Editorialista de L´Osservatore Romano y miembro del Opus Dei, Gotti Tedeschi concedió a LA NACION una entrevista en su austero despacho de la torre del IOR, en el Vaticano, con la condición de no hablar ni del IOR ni del Vaticano. Si bien se dice que fue uno de los artífices de la última encíclica de Benedicto XVI, Caritas in Veritate (la primera económica de Joseph Ratzinger), este economista desmintió vivamente esta versión. Aunque admitió que el Papa, al que admira con fervor, aceptó sugerencias de varios expertos.

-¿Por qué cree que el origen de la crisis económica mundial es que hay menos cunas en el mundo occidental?

-No tengo ninguna duda de que el origen verdadero de la crisis es el derrumbe de la natalidad en los países occidentales. Alrededor de 1975, las denominadas teorías de los neomalthusianos predijeron que si la tasa poblacional hubiera seguido creciendo alrededor del 4,5 por ciento, antes del año 2000 millones de personas morirían de hambre, sobre todo en Asia y en la India. Pero en el llamado mundo emergente, o Tercer Mundo, como no sabían leer los libros sobre la bomba demográfica, siguieron tranquilamente teniendo hijos y mejoraron sus condiciones de vida gracias a la sanidad, a la mejor alimentación, etcétera.

-El mundo occidental, en cambio, dejó de tener hijos...

-Exacto. En Estados Unidos y Canadá, Europa y Japón, la tasa poblacional se derrumbó de aquel 4,5 por ciento a cero. Y el cero por ciento no significa que no se tienen más hijos, sino que se tienen dos hijos por pareja.

-¿Demasiado poco?

-Sí, porque ¿qué pasa si la población no crece? En teoría, la población debería aceptar una mayor austeridad. Porque al caer los nacimientos hay menos personas jóvenes que entran en el mundo del trabajo productivamente y hay muchas personas ancianas que salen del sistema productivo y se convierten en un costo para la colectividad. En la práctica, si la población no crece, los costos fijos de esta estructura económica y social aumentan: aumentan los costos de la salud y los costos sociales. Además, tampoco se pueden bajar los impuestos.

-¿Otros efectos?

-La baja de la natalidad también causa la caída del ahorro. Los jóvenes que no tienen trabajo postergan varios años el ciclo de acumulación del ahorro. Muy a menudo no se forman familias con compromisos en relación con los hijos, con lo que el ahorro se extingue.

-Pero, ¿qué tiene que ver todo esto con la crisis global?

-Como la caída del desarrollo del mundo occidental tiene que ver con la no natalidad, entonces se inventa un intento de compensar este derrumbe a través de actividades financieras. Se trata de transferir todas las producciones al Asia para volver a traerlas a nuestros países con costos menores, y con una mayor productividad, aunque ésta tiene límites. El sistema, de hecho, empieza a crecer gracias al endeudamiento de las familias.

-Mucho consumo a crédito...

-Sí. Cualquiera puede aumentar su producto interno bruto. Si yo tengo un PBI de 100 y quiero llegar a 120-130, esto es muy fácil si un banco me financia por 20 y por 30. Si usted este año quiere comprarse un Porsche, un departamento nuevo y alguien le da la plata, usted aumenta su tenor de vida. ¡Pero tiene que pagar sus deudas! Los países no las han pagado porque han financiado a personas que no podían hacerlo. Para financiar este crecimiento del PBI se ha financiado lo que era demasiado riesgoso, que no podía ser financiado. Esta es la paradoja que creó la crisis financiera. Pero el origen de por qué estos instrumentos se convirtieron en necesarios fue que en el mundo no crecía el PBI. ¿Y por qué no crecía el PBI? ¡Porque se dejaron de hacer hijos!

-¿Pero la culpa no fue de los bancos?

-Espere. Para mí, la culpa es más de los gobiernos. ¿Sabe por qué defiendo a los bancos? ¿Se acuerda cuando Bush fue, en octubre de 2007, al G-7 y dijo: «Nos equivocamos», y cuando Obama hace un año, en otro congreso, dijo que los norteamericanos deben dejar de vivir por arriba de sus posibilidades? Usted se da cuenta de que, implícitamente, dos presidentes admitieron que había algo que no funcionaba, que era falso. Fanni Mae y Freddie Mac eran agencias gubernamentales que servían para sostener eventuales riesgos del sistema si alguien dejaba de pagar la cuota del financiamiento. Y saltaron también estas agencias. Es decir, el gobierno sabía que estaba sosteniendo un crecimiento que era demasiado fuerte y no sostenible.

-¿Ahora el mundo está saliendo de la crisis?

-La deuda del sistema en los últimos años pasó aproximadamente del 200% del PBI, hace diez años, al 300%. Hoy, esta deuda no es sostenible: hay que desinflarla y volver a llevarla al nivel de hace diez años. Lo primero que hacen los bancos es reducir el crédito. Y así la economía real entra en crisis, porque produce menos. La economía real hace marchar menos el sistema: se importa menos, se exporta menos, se vende menos, se consume menos y se emplea menos. Además, hay que desinflar la deuda. ¿Cómo? O declaramos un default, como la Argentina -pero no se lo recomendamos a nadie- o se inventan burbujas o shocks.

-¿Es decir?

-El shock es un efecto muy fuerte, que cambia la economía. Por ejemplo, en la Argentina se encuentran pozos de petróleo y se vuelve exportadora de petróleo. Es decir, de crecimiento negativo, empieza a crecer diez puntos, digamos. Tercer camino: austeridad. Es decir: se crea el ahorro. Se gasta poco, se crece poco, se consume poco, se invierte poco. Y se reconstruye un sistema en cinco a siete años, esperando que algo pase. Cuarto camino: inflación, algo que debería evitarse.

-¿Pero para usted se está saliendo de la crisis?

-Cada gobierno está pensando qué hacer. Y cada gobierno tiene una situación diferente.

-¿Pero como la natalidad sigue siendo baja, la crisis no se resolverá nunca?

-La natalidad seguirá siendo baja en Occidente. Por eso, el Papa en su última encíclica escribe que la crisis justamente se debe a un querer ignorar y no dar la suficiente importancia a lo que es la dignidad del hombre, que se expresa en la generosidad, en la confianza que se puede tener en el futuro, o en la providencia, teniendo hijos. Este es un punto fundamental.

ETTORE GOTTI TEDESCHI
Presidente del IOR

Edad: tiene 65 años. Nació el 3 de marzo de 1945.

Nació en: Ponenure, provincia de Piacenza, Italia. Tiene cinco hijos.

Profesor: enseña Etica de las Finanzas, en la Universidad Católica de Milán.

Obras: entre otros libros, escribió Dinero y Paraíso. La economía global en el mundo católico y Espíritus animales, la competencia justa.

Link: http://www.lanacion.com.ar/nota.asp?nota_id=1241820&origen=NLCult

 

El instinto asesino de Wall Street decreta sentencia de muerte para el empleo

Es hora de que el Congreso abra los ojos a la realidad de que este enorme declive de Nasdaq nos revela que Wall Street no está poniendo en el mercado un número suficiente de buenas empresas. Y las fusiones ensambladas por Wall Street, con las que se ha operado de modo característico en la Bolsa de Nueva York, han creado Frankenbancos y conglomerados cargados de deudas, demasiado hinchados como para entender su propio balance y no digamos ya para crear nuevos empleos.

Creo que es hora de tomarse a Wall Street al pie de la letra. Ha dejado sobradamente claro su ansia insaciable por finiquitar tantas cosas: el mercado de la vivienda, el sistema financiero, la economía, la legislación reformista, el futuro de la próxima generación.
 
Wall Street está tan macerada en la destrucción que los símbolos de muerte se encuentran por doquier. Wall Street denomina a los grandes anuncios de prensa que publica para lanzar sus ofertas de mercado "lápidas" (para entender lo apropiado que resulta, considérense los miles de millones en ofertas de bonos y acciones que recauda para las grandes tabacaleras). ¿Y cómo llama Wall Street a la terminación de una orden de compra o venta? Una ''ejecución'' (pensemos en cuantas operaciones de derivados ''ejecutaron'' para pacientes hoy tullidos y en reanimación como Fannie Mae, Freddie Mac y AIG; o los vehículos aparte de los balances que crearon para Enron, WorldCom y docenas de empresas hoy en bancarrota).
 
Wall Street denomina a las órdenes para completar una operación sin ninguna reducción en la cantidad "fill or kill" (o lo completas o lo matas). Podría denominarse razonablemente orden "fill or cancel" (completa o anula) pero para la manada tonante es mucho más divertido correr por el parqué chillando "¡mátalo, mátalo!"
 
¿Qué partido le saca Wall Street a andar matando cosas o dejar en casi nada el precio de las acciones de algunas empresas? Cara, ganan ellos; cruz, pierdes tú. Wall Street puede conseguir y consigue enormes beneficios apostando a que bajarán los precios de las acciones (''shorting''), a que desaparecerán empresas (''credit default swaps'', CDS o seguro de impagos), a que la economía hará un agujero (''interest rate swaps'' o permutas de tasas de interés). Y hay un lema en Wall Street: ''the trend is your friend'' (''la tendencia es amiga tuya''). Cuando ya está claro que el toro [1] yace en medio del ruedo (pensemos en la muerte de Lehman y la boda a punta de pistola de Merrill Lynch el 15 de septiembre de 2008), Wall Street mueve sus apuestas a la baja.  
 
Nadie pone su jerga tan en paralelo con su agenda como los corredores de Citigroup. Cuando se dispusieron a infligir dolor al mercado europeo de bonos en 2004, denominaron la operación "Doctor Maligno". Citi también creó un vehículo financiero estructurado que engrasara los patinazos que llevaron al derrumbe del gigante lácteo italiano Parmalat, y al que se apodó ''Bucconero'', que en italiano significa "agujero negro".
 
Hasta que no llegue un presidente con verdadera voluntad de lidiar con la naturaleza auténticamente rapaz de Wall Street, continuarán activas estas fuerzas destructivas.  
 
El último plan de reforma de Wall Street del Presidente Obama para prohibir que la banca de inversión posea fondos de capital riesgo o fondos de cobertura (''hedge funds'') y evitar que operen con la negociación por cuenta propia (''proprietary trading'') en beneficio de sus propias empresas constituye la reforma necesaria para deshacer el fraude en los mercados. Pero la propuesta descuida la amenaza más seria de Wall Street a la economía. La propiedad de la banca comercial en manos de la banca de inversión y las firmas de correduría de bolsa es lo que está acabando con la innovación y el crecimiento del empleo en Norteamérica. Cuanto más esperemos a enfrentarnos a esta cuestión, más se hinchará la deuda nacional, conforme el gobierno se vea obligado a añadir indefinidamente dinero para el estímulo del empleo y fondos para sustentar al creciente número de parados.
 

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Kirchner compró dos millones de dólares

Clarín confirma la primicia de LPO: Kirchner aprovechó la pelea con el campo para apostar al dólar

El jueves pasado La Política Online reveló que cuando el ex presidente ordenó manipular el dólar en 2008, no sólo castigó al campo, sino que también benefició su patrimonio personal que creció en millones gracias a la especulación con la divisa. La propia informción del Banco central confirma que compró al menos dos millones de dólares. Pero a través de empresarios amigos el negociado trepa a límites incalculables. La lista de los "amigos del poder".

La Política Online  |  31.01.2010 12:40:00

Este medio reveló el jueves pasado que Néstor Kirchner aprovechó el conflicto con el campo del 2008 para hacerse una jugosa diferencia especulando con el dólar. Hoy esa información es confirmada por Clarín en base a los registros oficiales del Banco Central. La información también fue confirmada por el semanario Perfil.

En el 2008 la moneda inició el período ubicada en torno a los $3,16 y en pleno conflicto con el campo entre junio y julio, Kirchner ordenó una brutal intervención del Central que gastó cientos de millones para planchar la divisa en 3,01 –cotización del día que votó Julio Cobos-.

Luego de esa fecha fatídica el ex presidente ordenó soltar la cotización que trepó para fines del 2008 a 3,46. Eso arroja una tasa de rentabilidad del 15 % en menos de seis meses. Es decir que, suponiendo que através de amigos invirtiera 100 millones de dólares, ganaría la friolera de 15 millones de la divisa norteamericana sin hacer ningún tipo de inversión productiva. Pura especulación financiera, exactamente lo que vive criticando el matrimonio presidencial.

Aunque el negocio pudo ser incluso mayor si se continúa mirando el comportamiento de la divisa en los inicios del 2009 se observa que la trepada continúa y en marzo ya superaba los $ 3,70.

La operación de Kirchner se dio en el año donde su patrimonio tuvo un incremento del 158% con referencia a 2007, con el aumento de 28 millones de pesos. Incremento que según el juez Norberto Oyarbide es absolutamente legal y transparente. De acuerdo a la última declaración jurada, Néstor Kirchner posee depósitos a plazo fijo por poco más de cinco millones de dólares. En el momento de la compra, el dólar estaba en 3,20. Hoy promedia los 3,80.

Octubre de 2008 fue un mes de grandes saltos en el dólar: pasó de $ 3,23 a $ 3,39. Cerró el año apenas por arriba de eso: $ 3,413, según la cotización oficial. Si compró los US$ 2 millones a comienzos de mes (cuando estaba a $ 3,23), Kirchner ganó $ 366.000 con la diferencia, analiza Clarín en su edición de hoy.

Lo grave de esta situación es que supera incluso el delito que se conoce como “inside información” o tráfico de influencias. Es decir utilizar el acceso a una información sensible como la cotización del dólar por el desempeño de un cargo público –en este caso la Presidencia a cargo de Cristina Kirchner- para beneficio personal. En este caso se estaría directamente ante la instrumentación de una política pública para enriquecimiento particular de aquel que la ordena.

En la presentación hecha ante Oyarbide para explicar el crecimiento de su patrimonio, los Kirchner blanquean su apuesta fuerte al dólar. De hecho, en 2008, el matrimonio recibió más plata por los intereses de los plazos fijos en la moneda estadounidense que por lo percibido en pesos argentinos.

Por intereses sobre 20 plazos fijos en pesos en el Banco de Santa Cruz, recibieron $ 1.977.466,67. Mientras que por los intereses en 29 plazos fijos en dólares en el mismo banco, ganaron US$ 646.930,53, equivalentes a 2.207.973,90 pesos.

Los Kirchner aprovecharon los beneficios de la devaluación del peso. Por diferencia de cambio en los plazos fijos en dólares, declararon $ 1.291.481,01. Es la diferencia entre el dólar en 2007 ($ 3,1090) y en 2008 ($ 3,4130), según está escrito en su declaración.

En aquella presentación judicial el matrimonio Kirchner admitió que sus saldos en cuentas bancarias y en inversiones en plazos fijos en pesos y dólares alcanzaron la cifra de $ 30.081.037,86. En ese rubro el matrimonio sumó en 2008 $ 15.430.877,89. La compra de los dos millones se incluiría en ese monto, agrega Clarín.
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Un extracto de las listas de compradores de dólares, publicada en el blog política y pelotas de Omar Lavieri.

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Los “amigos” de Kirchner que apostaron al dólar

La alusión a “amigos del poder que compraron dólares” que hizo Martín Redrado apuntó en esta dirección. Es que en la lista de operaciones del Central del 2008 aparecen varios conocidos del matrimonio Kirchner como el empresario contratista de obra pública Juan Carlos Relats quien le “alquila” al matrimonio presidencial su hotel de lujo “Los Sauces” por varios cientos de miles de dólares.

Mediante sus empresas Relats realizó dos operaciones. La primera fue con su caballito de batalla, Rutas del Litoral SA por US$ 2.250.000, la otra compra de dólares la hizo mediante la UTE, IECSA SA, Rutas del Litoral SA, Ruta 9 por 2 millones. Con el mismo monto también aparece Cerro Vanguardia SA, la compañía minera santacruceña con participación del Estado provincial.

Pero no es el único socio de los Kirchner que se benefició con los cimbronazos del dólar. También lo hizo el sindicato de Camioneros de Hugo Moyano que compró seis millones de dólares mediante la Obra Social Conductores Camioneros y UTAC, Obra Social de Choferes de Camiones y el Sindicato de Choferes de Camiones de la Ciudad de Buenos Aires. Cada entidad compró, al igual que Kirchner, dos millones de dólares, el máximo que permite la ley (ver nota adjunta).

Pero según reveló Redrado la voracidad de Kirchner por aumentar su tasa de ganancia lo habría llevado a presionar para que la devaluación del peso se acentuara. “A fines del 2008 recibí presiones para devaluar y resistí”, dijo Martín Redrado, mientras que "algunos" le sugerían que lo llevara a $ 4,50 ó $ 5, acompañando la depreciación del real brasileño.

La consecuencia obvia de una devaluación es el empobrecimiento de todos los trabajadores asalariados y en particular de las clases más humildes que destinan casi todos sus ingresos al rubro alimentación, uno de los primeros que se dispara cuando se toman este tipo de medidas económicas. Es decir, el efecto contrario de la famosa “redistribución” que suelen proclamar los Kirchner como norte de sus acciones.

También aparece enntre los afortunados compradores de dólares Ricardo Jorge Micheli, una de las autoridades del Banco del Sol, una pequeña entidad financiera con fluidos contactos con Néstor Kirchner, quien adquirió 5 millones y medio de la divisa.

Federico Tomasevich, dueño de la financiera Puente hermanos e histórica casa de cambios, aparece en el puesto número 36 con la compra de U$S 5.119.000. Puente hermanos tiene vinculaciones con el gobierno formoseño, liderado por el kirchnerista Gildo Insfran y fueron mencionados en el informe de la comisión de lavado de dinero que presidió Elisa Carrió, por presuntas operaciones irregulares.

El kirchnerista Marcelo Mindlin, titular del Grupo Pampa Holding, figura en el lugar número siete, con la compra de 8 millones y medio de dólares. Mientras que el empresario de medios Néstor Ick, con llegada directa al matrimonio presidencial, aparece dentro de los primeros diez, con casi siete millones.

En la enumeración, también aparece el empresario y periodista Daniel Hadad, con la compra de 3.820.230

¿Kirchner compró dos millones de dólares?

La amenaza de Martín Redrado de difundir “la lista de los amigos del poder” que compraron dólares tenía un destinatario especialísimo: Néstor Kirchner. Fuentes de primer nivel deslizaron que el ex presidente habría aprovechado la pelea con el campo, en la que ordenó planchar la divisa, para comprar 2 millones cuando la cotización estaba en su punto más bajo.

La Política Online |  28.01.2010 20:05:00

La airada reacción del oficialismo ante la amenaza de Martín Redrado de revelar la lista de los “amigos del poder” que compraron dólares tendría su razón de ser. Es que apenas trascendió esta afirmación el Gobierno saló como de una silla hirviente: la propia Presidenta, el jefe de Gabinete y el ministro de Economía, contestaron al economista en segundos y descargaron sobre su cabeza una sucesión de denuncias penales.

Es que según parece Redrado sabía a donde apuntaba. Harto de las amenazas que venía recibiendo –incluso sobre su familia- decidió jugar fuerte y mandó el mensaje. La información a la que accedió La Política Online indica que fue el propio Kirchner quien aprovechó el conflicto con el campo en el 2008, para hacer una diferencia especulando con la compra venta de dólares.

Las fuentes consultadas señalan que Kirchner habría comprado incluso el máximo permitido, que es de 2 millones de dólares por mes.

El Banco Central tiene un informe diario que cada banco, casa de cambio y entidad financiera le envía sobre quiénes compraron dólares y cuánto compraron. Para ello, cada operación de compra-venta de divisas deja asentado el DNI, el CUIL o CUIT de la persona o empresa que la realiza, el banco que la lleva a cabo, el día, la hora y el monto. Esa es la lista de la que habló Redrado y que de ser cierta esta información contendría el nombre de Kirchner o de una persona de su confianza.

Además, si la operación supera los 10.000 dólares, el comprador tiene que justificar el origen de los fondos, como indican las normas de lavado de dinero.

El que apostó al dólar ganó

Lo más grave de la acusación que dejó flotando Redrado es que indicaría el aprovechamiento por funcionarios o personas cercanas al poder de información clasificada como la evolución del dólar que diseña el Gobierno. La utilización de este tipo de información para provecho personal, entre otros delitos implica la violación del secreto cambiario y comprende penas que trepan a los 6 años de prisión.

Si uno observa la evolución del dólar en el 2008 –ver gráfico- la secuencia es estremecedora, y revela la profunda incidencia que tuvo la política en sus vaivenes. La moneda realiza ese año una panza de ballena perfecta. Arranca en febrero con una cotización promedio de $ 3,14, se plancha en el pico del conflicto con el campo en el famoso voto no positivo de Julio Cobos a mediados de Julio en $ 3,01 y trepa increíblemente hasta $ 3,42 a fines del año.

No hay que ser un genio de las finazas para calcular las pingües ganancias que puede haber hecho todo aquel que en el pico de la crisis compró dólares y los vendió apenas 5 meses después.

Lo más grave es que el “planchazo” del dólar en pleno conflicto con el campo obedeció a una de las intervenciones más agresivas que se recuerden del central en el mercado. Es decir hubo una decisión al más alto nivel político que habilitó a Redrado a jugar cientos de millones de reservas para hundir la moneda, que por el natural nerviosismo que generaba la pelea con el campo, estaba escalando.

De allí que la amenaza de Redrado desestabilizara a la Casa Rosada, al parecer el economista sabía muy bien a donde apuntaba con su inquietante frase.

DEUDA EXTERNA ARGENTINA = 90% ILEGAL

Invito a escuchar la clara,concisa y breve explicación del Historiador Alejandro Olmos Gaona, acerca de la Deuda externa argentina, su legitimidad e ilegitimidad. (partes 1y 2)

Invito a escuchar la clara,concisa y breve explicación del Historiador Alejandro Olmos Gaona, acerca de la Deuda externa argentina, su legitimidad e ilegitimidad.(parte 3)

Invito a escuchar la clara,concisa y breve explicación del Historiador Alejandro Olmos Gaona, acerca de la Deuda externa argentina, su legitimidad e ilegitimidad. (parte 4)

 

Reportaje televisivo del Dr. Nelson Castro a Mario Cafiero en TN - Programa Juego Limpio acerca del conflicto por las reservas del Banco Central.

Murió Paul Samuelson, keynesiano y Premio Nobel

Murió Paul Samuelson, keynesiano y Premio Nobel

Nacido en 1915, fue en realidad el primer Nobel, 1970, pues los de 1969 –Ragnar Frisch, Jan Tinbergen- eran escandinavos. Era discípulo de Josef Schumpeter. Formó a gente como Franco Modigliani (1985), Joseph Stiglitz (2001) o Paul Krugman (2008).

En el plano político, fue mentor de John F. Kennedy y se pasó años explicando a la dirigencia estadounidense el legado de John Maynard Keynes, desde una perspectiva estructuralista que acabó signándolo. Irónicamente, se había graduado en Chicago (1935), cuando esa universidad no era el reducto monetarista neoclásico en que la convertiría Milton Friedman, enemigo de Keynes y también Nobel (1976).

Otro maestro de Samuelson era Vassiliy Lyeóntyev (1973). Resistidos el ruso, el alemán y el norteamericano por elementos antijudíos en Harvard, el Instituto Tecnológico de Massachusetts (MIT) los cobijó desde 1947. Ese año, PS publicó la primera edición de “Fundamentos de análisis económico” y, al siguiente, “Introducción a la economía”.
La primera obra propuso la aplicación del equilibrio termodinámico a la economía: “todo sistema reacciona a las modificaciones externas limitando sus efectos”. El segundo texto se transformó en una especie de biblia, va por decimonona edición en inglés y hay traducciones en 39 lenguas.

Fallecido Keynes en 1946, las instituciones que había creado dos años antes en Bretton Woods (Fondo Monetario Internacional, Banco Internacional de Reconstrucción y Fomento) pronto fueron copados por la banca privada anglosajona y holandesa. El ente conocido luego por Banco Mundial olvidó los planes del general George Marshall para Europa occidental y Japón.

Pero el peor golpe para Samuelson fue la “revolución conservadora” de Margaret Thatcher y Ronald Reagan. Entre ese momento (1979, 1981), el consenso de Washington (1989) y la crisis sistémica de 2006/9, una violenta desregulación financiera acentuaba los excesos especulativos de Londres y Wall Street. Pero Samuelson –tenía 94 años al morir- llegó a ver la reivindicación de Keynes y el colapso del modelo neoclásico a manos de su criatura más letal, los instrumentos derivativos.

Fuente: Revista Mercado 14/12/2009

Imagen: Jacek Jerka